Naufrage de MV Merdi : Le Gouvernement au chevet des victimes pour une prise en charge psychosociale
Naufrage de MV Merdi : Le Gouvernement au chevet des victimes pour une prise en charge psychosociale
Une délégation gouvernementale, est arrivée dans la soirée du 4 octobre, à Goma, pour une prise en charge des victimes du naufrage du bateau MV Merdi, qui a coulé la veille au large de la ville de Goma, faisant un bilan provisoire de « 23 morts et 58 survivants », selon le gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Sous les coups des projecteurs, cette délégation conduite par la ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, Nathalie Aziza Munana, est descendue directement cette nuit sur le lieu du drame pour s’enquérir de la situation. Une première priorité pour elle, apporter un secours psychosocial aux survivants.
« Je pense à leur santé mentale, ces personnes qui ont perdu enfants, épouses, maris. S’ils ne sont pas guéris dans leurs têtes et dans leurs âmes, tout ce qu’on va leur donner ne sera que désolation. Et moi, je vais m’atteler sur leur prise en charge mentale d’abord; donc, une prise en charge psychosociale », a déclaré à chaud, cette dame, Aziza Munana, du haut de ses 36 ans d’expérience dans l’humanitaire.
La ministre Munana, s’est fait accompagnée aussi, de l’ambassadeur humanitaire et sociale de son ministère, Étienne Tshisekedi wa Mulumba et devra coordonner avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, cette situation à laquelle le gouvernement Suminwa s’est très engagé à accompagner les familles éprouvées.
Finir la guerre et retrouver les voies terrestres pour limiter les dégâts
Le naufrage du bateau MV Merdi, s’est passé presqu’en direct, parce que filmé par les riverains. Il a coulé dans l’avant-midi de jeudi 3 octobre, vers 11 heures du matin, au large de la ville de Goma. Il provenait de Minova, une ville congolaise située dans le territoire de Kalehe dans la province voisine du Sud-Kivu. Il avait à son bord, plusieurs dizaines des personnes et des marchandises. Le nombre des disparues n’est pas connu. Seules les enquêtes ouvertes à cet effet, pourront déterminer les causes du naufrage.
Les rescapés interrogés par les médias périphériques, évoquent des problèmes de surcharge, la voie lacustre étant la seule voie sûre pour atteindre Goma, à cause de l’insécurité sur les voies terrestres, due à la guerre d’agression de la Rdc par le Rwanda.
Aujourd’hui, on compte plus de six millions des déplacés. La fin de cette guerre limiterait les dégâts sur le Lac et favoriserait le retour des déplacés dans leurs milieux naturels, tel est l’attente des populations que la ministre Munana a l’habitude de rendre visite.
Pour l’heure, l’action gouvernementale se concentre sur la vie des survivants et de leurs familles, en attendant de connaitre les vraies causes et d’établir les responsabilités des uns et des autres, afin que pareil drame ne se reproduise.
Icm, Willy Bwiti.