Parité Homme-Femme : Appel à la mobilisation nationale sur la masculinité positive

Parité Homme-Femme : Appel à la mobilisation nationale sur la masculinité positive

En marge des activités dédiées aux droits des femmes durant le mois de mars et à quelques jours de la fin du mois, le ministère congolais du Genre, famille et enfant, représenté par la Secrétaire générale au Genre, madame Esther Kamwanya, a lancé le 26 mars, un appel pressant aux hommes parlementaires, décideurs politiques, chefs des partis politiques…à encourager la participation des femmes dans la sphère de prise des décisions, en créant des conditions favorables à cette participation.

 

L’appel du ministère a été lancée à l’occasion d’une “Journée de mobilisation nationale sur la masculinité positive”, ouverte mercredi, avec l’appui technique de l’Onu-Femmes, en collaboration avec l’Ong “Rien sans les Femmes” et la section Genre de la Monusco.

 

“Si aujourd’hui nous sommes parvenus à avoir une femme première ministre et 31,4% de femmes dans le gouvernement et la présence des femmes à la tête des institutions publiques, c’est grâce au Chef de l’État qui a placé la femme au cœur de sa politique…Aux hommes qui hésitent encore, je vous invite à devenir les alliés des femmes dans ce processus et dans la marche de notre pays vers l’égalité homme-femme“, a lancé Esther Kamuanya, au nom de la ministre du Genre, Léonnie Kandolo.

Inscrite sous le thème, “masculinité positive pour la participation politique des femmes par les actes, non par les paroles”, les participants parmi lequel on compte l’ambassade de Suède en Rdc, ont eu droit à un partage d’experiences, des obstacles qui freinent la marche vers la parité, mais aussi, de l’engagement des parlementaires, décideurs, chefs des partis politiques…sur les réformes de la loi électorale…en vue d’améliorer la représentativité des femmes aux instances de prise des décisions, lors des prochaines élections.

 

Il est vrai que la Rdc est bel et bien engagée sur la voie de la parité et de l’égalité homme-femme, tel qu’inscrit dans sa constitution (article 14). Cependant, il lui faut une loi spécifique portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité. C’est ce qui a même justifié la participation des membres de la Commission Genre du parlement, laquelle est engagée pour l’initiative législative de la réforme de la loi électorale.

 

Cette initiative devrait renforcer les mécanismes et stratégies mis en place au niveau du gouvernement, à travers le ministère du Genre pour faire avancer les droits de la femme pour une société congolaise égalitaire.

 

Dernièrement, la sensibilisation relative aux droits des femmes, a atteint les Campus de Kinshasa, et devrait se poursuivre, avant la fermeture des rideaux début avril, selon la programmation du ministère du genre, famille et enfant.

Icm

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