Coopération Rdc-Burundi: Quand le PDL-145T devient un modèle de développement local en Afrique

Coopération Rdc-Burundi: Quand le PDL-145T devient un modèle de développement local en Afrique

Sur recommandation du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le gouvernement du Burundi a été invité à s’inspirer du Programme de développement local de 145 territoires (PDL-145T), mis en place par le gouvernement Congolais pour le développement à la base.

 

Arrivée à Kinshasa, une importante délégation Burundaise conduite par l’ambassadeur du Burundi en Rdc, Agricole Mwamba, s’est entretenu, lundi 20 janvier, avec le Vice-premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement, Guylain Nyembo.

 

« Le PNUD Burundi a recommandé au gouvernement burundais de s’inspirer des pays ayant réussi à mettre en œuvre ce type de programme de développement communautaire. La Rdc s’impose comme un modèle. C’est dans cette optique que nous sommes venus ici pour apprendre », a fait savoir Frédéric Nimubona, Directeur de cabinet adjoint du Premier ministre Burundais et chef de mission.

 

Le Vice-premier ministre du Plan, Guylain Nyembo, a partagé l’expérience congolaise dans la mise en œuvre du PDL-145T, en présentant à ses hôtes, les réussites, les défis et les enseignements tirés de ce programme ambitieux qui vise à réduire les inégalités et à promouvoir le développement communautaire à la base.

 

Implémenter le PDL-145T au Burundi, un acquis !

Après avoir passé à l’école du PDL-145T RD Congolais, Frédéric Nimubona, s’est dit satisfait de ce modèle de projet de développement à la base. « Nous avons appris le montage technique, financier et sa mise en œuvre. Nous sommes satisfaits. Cela va nous permettre de finaliser le projet et nous allons l’implémenter chez nous au Burundi », a-t-il déclaré, convaincu de qu’il venait d’apprendre de ses « frères congolais ».

 

En Rdc, le PDL-145T, initié par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, est placé sous la haute autorité du Président. Il comprend le comité de pilotage dirigé par Chef de l’État lui-même, le comité de coordination dirigé par le Premier ministre, le comité national dirigé par le ministre du Plan ainsi que le comité technique provincial dirigé par les gouverneurs des provinces. Le programme est mis en œuvre par trois agences d’exécution, notamment le PNUD.

 

Dans sa phase I, le programme a consisté à construire et équiper de centaines d’écoles, centres de santé et bâtiments administratifs dans les 145 territoires du pays. La deuxième phase qui démarre cette année, concerne notamment l’ouverture des routes de desserte agricole dans les 145 territoires du pays, la promotion et le développement des économies rurales et locales ainsi que des chaînes des valeurs au niveau local.

Icm.

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