Ouverture de l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des Comptes
Ouverture de l'Assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des Comptes
Ce lundi 7 octobre à Kinshasa, en présence du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, le Premier Président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka, a inauguré la 1ère session extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des Comptes, cet organe de gestion de la carrière des magistrats de cette Cour en République Démocratique du Congo.
Pour lui avoir accordé une bonne quinzaine de minutes d’écoute de son discours, le seul prévu d’ailleurs à l’occasion, Jimmy Munganga Ngwaka, a rendu un vibrant hommage au Chef de l’État, qui ne cesse de manifester son soutien à l’action de contrôle de cette Cour, que le magistrat suprême a lui-même réhabilité depuis qu’il est à la tête du pays, a-t-il déclaré.
Les membres du Conseil supérieur de la Cour, ont cinq jours pour statuer sur quatre matières, à savoir : “le recrutement des magistrats, (elle qui n’a en que 52), la célébration du départ des magistrats mis à la retraite par les ordonnances présidentielles, la mise à la retraite des magistrats ayant atteint 70 ans, l’âge de la retraite, et la promotion de certains d’entre eux “.
Les résolutions qui sortiront des échanges au bout de ces cinq jours, seront coulées sous forme des propositions de nomination, de promotion ou de mise à la retraite des magistrats. La Cour prendra ainsi soin de les transmettre au Chef de l’État, après avis de l’Assemblée nationale, a indiqué le Premier président, Jimmy Munganga.
Quoi de plus normal pour lui, de solliciter des présidents de deux Chambres du parlement, “d’user de leur influence pour que des crédits conséquents soient alloués à la Cour, afin de lui permettre d’organiser le concours de recrutement des magistrats et d’assurer leur rémunération au cours de l’exercice budgétaire 2025”.
On se rappellera quand il est nommé en 2022 par le magistrat suprême, Jimmy Munganga s’était fixé comme objectif : “Combattre les anti valeurs comme la corruption, le détournement de deniers publics, le favoritisme, la criminalité organisée, le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme…”.
Icm, Willy Bwiti