Le PDL-145T accueilli avec ferveur au Kongo-Central
Le PDL-145T accueilli avec ferveur au Kongo-Central
Au Kongo-Central, le Programme de développement local de 145T, (PDL-145T), a été lancé par le
gouverneur de province, Guy Bandu Ndungidi sur trois sites : Seke-Banza, Kasangulu et Songololo. Une
mobilisation tous azimuts des populations de ces trois territoires, qui ont accueilli le programme avec
ferveur sous l’œil vigilent de la Cfef, agence d’exécution de ce programme gouvernemental au Kongo-
Central.
Jeudi 23 mars, il est douze heures. Nous sommes à Seke-Banza, chef-lieu du territoire portant le même nom, situé à 82 km de Matadi, capitale provinciale du Kongo-Central. Alors que la pluie menace sur la cité, toute la population rangée comme un seul homme, attend l’arrivée du gouverneur de province, Guy Bandu Ndungidi, pour lancer
officiellement le Programme de développement local de 145 Territoires (PDL-145T), pour le compte de quatre
territoires du Bas-fleuve (Seke-Banza, Lukula, Tshela et Moanda).
Une mobilisation tous azimuts
De nombreux habitants constitués des forces vives du territoire, enfants, jeunes et vieux, curieux ainsi que des
centaines d’élèves vêtus de leurs uniformes bleus-blancs, bénéficiaires directs des écoles du PDL-145T ou non, sont
venus de partout pour ne rien rater de l’évènement. La foule est tellement nombreuse que certaines personnes
prises par le doute, font le Zachée de la Bible, en s’accrochant sur les branches d’arbres pour mieux voir et suivre
la cérémonie. « Les gens veulent voir de visu et entendre de soi-même, la bonne nouvelle qu’apporte Guy Bandu
Ndungidi, notre gouverneur de province, représentant personnel du chef de l’Etat », nous confie un enseignant de
primaire à la tête de la délégation de son école.
Une bonne nouvelle qui suscite curiosité
Cette bonne nouvelle, « c’est la construction sur
l’ensemble de dix territoires du Kongo-Central, de 93
écoles primaires, 71 centres de santé et 10 bâtiments
administratifs ».
Sur cette liste, hormis la construction d’un bâtiment
administratif pour chacun de dix territoires, « Seke-Banza
bénéficie de 11 écoles primaires et 8 centres de santé ;
le territoire de Lukula de 5 écoles et 3 centres de santé ;
celui de Tshela 12 écoles et 8 centres de santé ; Moanda
7 écoles et 10 centres de santé ; Kasangulu 15 écoles et 6
centres de santé ; Kimvula 11 écoles et 6 centres de santé
; Luozi 7 écoles et 8 centres de santé ; Madimba 9 écoles
et 8 centres de santé ; Mbanza-Ngungu 12 écoles et 6
centres de santé et le territoire de Songololo 4 écoles et
8 centres de santé », indique la Cellule d’exécution des
Financements en faveur des Etats fragiles, Cfef, agence
d’exécution de ce programme dans cette province, très
présente à la cérémonie.
« Veillez au respect strict des normes liées à la bonne
exécution de ce programme qui répond aux désidératas
longtemps soulevés par vous. Et alignez-vous derrière le
Chef de l’Etat pour le motiver à faire davantage en faveur
du Kongo-Central », s’adresse longuement en langue
locale (le Kikongo, une de quatre langues nationales) le
gouverneur de province Guy Bandu Ndungidi.
A tous seigneur tout honneur, dit-on, l’administrateur
du territoire de Seke-Banza, Pacheli Lelo Lendo, qui
dans quelques mois va travailler dans des conditions
modernes, reconnaît que « le bâtiment administratif qui
s’élève aujourd’hui à Seke-Banza, est le premier du genre
depuis que les Colons belges ont quitté ce pays ; c’est
pour cela, tout Seke-Banza se dresse derrière le Chef de
l’Etat, initiateur ».
Des écoles et centres de santé qui viennent soulager le calvaire de la population.
Les enseignants, bénéficiaires de ce
programme, ont salué cette initiative
du chef de l’Etat qui selon eux, va
entre autre désengorger certaines
salles de classes bombés d’élèves. «
Dans notre école, nous enregistrons
au-delà de 1.175 élèves pour 24
classes et 18 salles de classe…avec
la gratuité prônée par le chef de
l’Etat, Certaines classes refoulent du
monde car elles vont jusqu’à recevoir
plus de 100 élèves ». Témoigne le
directeur adjoint de l’EP Muanda Vital
à Sekebanza, une ancienne école qui
porte le nom du premier gouverneur
de province du Kongo-Central. « Avec
ces nouvelles constructions, nous
allons solutionner ce problème »
conclut-il.
Plus loin, dans le territoire de Tshela,
ce programme est accueilli avec
beaucoup d’émotion et une joie
immense au sein de la population. A
en croire julien Makaya, président du
cadre de concertation de la société
civile de Tshela, ce programme
amène le développement dans
leur contrée. « Nous souhaitons la
bienvenue au programme car il nous
apporte des solutions salvatrices.
voilà pourquoi, nous sommes
totalement impliquer dans sa
réalisation » lance –t-il.
A Tshanga nord, toujours dans le
territoire de Tshela, l’on voit la main
de Dieu dans la concrétisation de
ce programme. « Dieu a fait grâce
que notre école figure sur la liste
des bénéficiaires. Nous sommes
tellement contents que nous
espérons qu’une chose. Démarrer
l’année scolaire qui vient dans
nos nouveaux locaux » s’exprime
avec émotion Véronique Sotoseke,
directrice adjointe de l’EP 2 Tshanga
nord. A en croire cette dernière, son
école et tout son contenu date de
1972, plus vieille qu’elle.
Au territoire voisin, Lukula, plus
précisément au centre de santé
de référence de Patu, c’est
l’émerveillement. « Du jamais vu
dans notre contrée. Nous sommes
donc dans l’allégresse » nous
confie une dame venue donner la
Lit d’hospitalisation du centre de santé de référence Khanzi
vie dans ce centre, qui, à cause de
l’accroissement de la population, est
souvent débordé.
Dans sa première composante, ce
programme est venu améliorer entre
autre les conditions d’études des
élèves en milieux rural en général et
dans le Kongo Central en particulier.
L’administrateur assistant de Muanda
chargé des affaires politiques et
administratives, Nicholas Kiduelo,
ne peut cacher sa joie en voyant la
réalisation de ce programme. « Nos
enfants vont enfin étudier et se faire
soigner dans des bonnes conditions
». dit-il.
A travers toute la province du
kongo central, ce programme
du gouvernement a été accueilli
avec enthousiasme. La population
bénéficiaire elle, garde encore son
souffle jusqu’à l’obtention de ses
bâtiments.