Rentrée parlementaire : la Pétition contre Kamerhe et son quelques membres de son bureau étouffée !

Rentrée parlementaire : la Pétition contre Kamerhe et quelques membres de son bureau étouffée !

La pétition contre Vital Kamerhe n’aura plus lieu. Avant l’ouverture de la session parlementaire ordinaire ouverte lundi 15 septembre au Palais du peuple à Kinshasa, le président Kamerhe et son bureau ont “entrepris des consultations, au sein des Conférences des présidents, des différents caucus et des jeunes parlementaires, afin de garantir une rentrée parlementaire apaisée, suivant les orientations salutaires reçues du chef de l’État, dans son rôle de garant du bon fonctionnement des institutions”, a déclaré Vital Kamerhe dans son discours inaugural de cette session, essentiellement budgétaire.

 

Ces échanges très fructueux, a-t-il dit, ont permis de lever de nombreux équivoques. Il me semble que cette initiative devait être “réconsidérée”, à la lumière des avancées notables enregistrées dans la prise en charge des principales préoccupations soulevées par les élus, et aussi, au regard du contexte particulier que traverse notre pays, a-t-il signifié.

 

L’homme dit vouloir préserver plutôt la stabilité des institutions, renforcer la cohésion au sein de l’Assemblée nationale et resserrer le rang derrière le commandant suprême des forces armées de la République, je cite, Félix Tshisekedi.

 

En lieu et place de la pétition, Kamerhe accorde aussi la priorité aux attentes du peuple qui sont entre autres : “la restauration de la paix et de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, le renforcement de son pouvoir d’achat et la fourniture de ses besoins de base”.

 

Afin de ne pas donner l’occasion à l’ennemi du pays de transformer une action parlementaire qu’il juge compréhensible (pétition), à un instrument politique au service de son plan de déstabilisation et de division du pays, Kamerhe le “Pacificateur jusqu’au bout”, soutient-il, a imploré le pardon de ses collègues : “s’il y a en parmis vous qui se sont sentis froissés, heurtés ou dérangés par mes propos, qu’ils daignent accepter l’expression de mes regrets les plus sincères et j’implore leur pardon”.

 

Cette posture salutaire du président Kamerhe devra être traitée à huit clos, afin que la session parlementaire ordinaire de septembre 2025 qui s’ouvre, et dont le projet du budget se trouvant déjà sur la table de l’Assemblée nationale, ainsi que d’autres matières comme le Code de travail, le code pénal Congolais ou la proposition de loi sur le tribalisme, la xénophobie…soient traités avec rigueur et en toute sérénité.

Icm

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