Plus de 1.500 lycéennes célèbrent la Journée Internationale de la fille avec la ministre du Genre
Plus de 1.500 lycéennes célèbrent la Journée Internationale de la fille avec la ministre du Genre
En République Démocratique du Congo, plus de 1.500 élèves du Lycée Movenda de la commune Kinoise de Ngiri-Ngiri, ont célébré la Journée Internationale de la fille, en communion avec la ministre du Genre, famille et enfant, Léonnie Kandolo.
Là où la Communauté internationale, a invité la communauté des nations, à réfléchir sur la “Vision de la fille pour l’avenir”, en Rdc, ce thème a été beaucoup plus explicité dans sa reformulation : ” Le Congo de demain avec les filles autonomisées”.
Autonomisées dans la mesure où des dizaines de millions d’adolescents et jeunes filles au Congo, ont un rêve, rapporte le représentant Adjoint du Fond des Nations-Unies pour la population (UNFPA), citant quelques unes.
Témoignages
Si Andy de Kinshasa, dit “s’inspirer à un monde où l’égalité des chances est une réalité, la santé sexuelle et reproductive ainsi que l’éducation, sont des droits fondamentaux pour la jeune fille, son autonomisation, un objectif et sa protection garantie”, Anaëlla de Bukavu, “veut vivre un avenir où les femmes seront libres de faire leurs choix, des voies respectées, et où elles porteront leurs voies avec force, un avenir dans lequel les femmes vont accepter davantage des postes de responsabilité dans notre pays”. Si Gracemi de Kimpese elle, dit ” être maîtresse de son corps, décider de quand je vais devenir maman, de combien d’enfants je voudrais avoir et quand les avoir”, Elisabeth du Nord-Kivu estime que : l’avenir qu’elle envisage, est celle de voir ma province et toutes les autres provinces de l’est du pays en paix et en sécurité”, fin de citation.
D’hommage que les données sur l’accès et l’achèvement de l’école primaire pour les filles et les garçons, sont alarmantes, “132% des garçons contre 126% des filles achèvent l’enseignement primaire ; 86% des garçons achèvent l’école secondaire contre 81% des filles ; et au niveau secondaire, 44% des garçons sautent l’école contre 30% des filles”, rapporte l’UNFPA.
Lancée en 2012 par les Nations-Unies, pour une célébration à chaque onzième jour du mois d’octobre, cette journée à Kinshasa, a été une occasion pour la ministre du Genre, famille et enfant, d’échanger avec ces centaines d’élèves d’une des Lycées renommée de la commune de Ngiri-Ngiri.
Dans le monde, les filles font face à des difficultés et obstacles spécifiques et leurs droits humains et en particulier ceux liés aux droits de l’enfant et aux droits des femmes, ne sont pas toujours respectés. D’où l’institutionnalisation d’une journée dédiée à la fille, qui, à chaque fois qu’elle est célébrée, poussera plus d’un décideur à plus des responsabilités.
Icm, Willy Bwiti