Ministère du Genre, famille et enfant : Léonnie Kandolo d’accord pour la mise en place d’un espace de médiation contre les violences faites aux femmes
Ministère du Genre, famille et enfant : Léonnie Kandolo d’accord pour la mise en place d’un espace de médiation contre les violences faites aux femmes
Le collectif des organisations et associations des Congolais de France, a sollicité et obtenu jeudi 27 juin, auprès de la ministre du Genre, famille et enfant, Léonnie Kandolo, la mise en place en Rd Congo, « d’un espace de médiation dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes ».
Comme en France où est basé le collectif, en Rd Congo où il dispose d’une représentation, le collectif cherchera à écouter les femmes, à les accompagner, à les sortir de leur isolement…contre les violences physiques, psychologiques, sexuelles, économiques, verbales, mais aussi administratives.
Un tel travail nécessite l’engagement et l’accompagnement de tous, et surtout du pouvoir public. Quoi de plus normal pour le collectif de rencontrer la ministre Kandolo, lui en parler et obtenir d’elle, l’accompagnement de son ministère qui est celui du gouvernement.
Au sortir des échanges, Laure Yamba, Chargée du Genre au sein du collectif et Présidente de « l’Association femmes et promotion de comportement », visiblement satisfaite déclarait : « Madame la ministre nous soutien, elle s’inscrit dans le cadre de cette démarche de la mise place en Rdc d’un espace de médiation dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes ».
Avec cette ouverture prochaine d’un espace qui ne va pas viser que les femmes parce que la violence implique au moins deux personnes, Laure Yamba dit circonscrire l’intervention du collectif « au sein du couple ». « Nous allons plutôt nous focaliser sur les violences au sein du couple, les violences domestiques telles qu’énumérées ci-haut », a-t-elle précisée.
Une startup créatrice des incubateurs pour favoriser l’indépendance économique des femmes
Ce même jeudi 27 juin au Cabinet du Genre, famille et enfant, l’Ong international BPW, présente dans cinq pays du nord, a présenté à madame la ministre, son projet d’une startup créatrice des incubateurs pour favoriser l’indépendance économique des femmes.
La startup consiste à former et à créer des incubateurs à même de transformer et de distribuer les produits agricoles. Ainsi la femme en général et rurale en particulier peut s’épanouir et lutter contre la pauvreté.
Présenter comme tel, madame la ministre a été « émue, très contente et prête à recevoir ce projet et de l’accompagner jusqu’au bout. Prête à mettre tout en œuvre pour sa réalisation », ont déclaré Catherine Bonsa et Clarisse Mongo de BPW.
Nous avons lutté pendant longtemps pour rendre effectif cet entrepreneuriat féminin. Nous sollicitons l’adhésion, l’appui de toute les femmes entrepreneurs ainsi que d’autres partenaires possibles pour venir soutenir ce model qui va s’installer dans notre pays ; « Levons-nous et bâtissons tous ensemble ce projet en Rdc », a lancé à titre d’appel général au projet, madame Clarisse Mongo.