Le 20 décembre 2023, date calée pour l’élection présidentielle en RDC

Le 20 décembre 2023, date calée pour l’élection présidentielle en RDC

Les Congolais se rendront aux urnes, le 20 décembre 2023, pour se choisir le
successeur du Président Félix Tshisekedi, à la tête du pays depuis les dernières
élections de 2018. L’annonce a été faite samedi à Kinshasa lors de la publication du
calendrier du cycle électoral Rd Congolais, par la Commission Electorale nationale
Indépendante, Ceni.
D’après son Président, Denis Kadima, l’élection présidentielle directe, sera couplée à
celles des députés nationaux et provinciaux, mais aussi, des Conseillers
communaux. Le Président de la République élu quant à lui, prêtera serment le 24
janvier 2024, selon le même calendrier du cycle électoral de la Ceni.
Ce cycle débute le 24 janvier 2023, par l’identification et enrôlement des électeurs
sur l’ensemble du territoire Congolais, et va se clôturer le 17 septembre 2024, par les
scrutins indirects des chefs de secteurs et chefs des secteurs adjoints, en passant
bien entendu, par les scrutins directs : Président de la République, députés
nationaux et provinciaux, Conseillers communaux, suivis des scrutins indirects :
Sénateurs, conseillers urbains, gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces,
maires et maires adjoints, puis des scrutins directs : des conseillers des secteurs et
des chefferies.

Pas de glissement

Le Président de la Ceni a attiré l’attention du public sur le respect par son institution,
des délais constitutionnels : « Je tiens à réaffirmer à cette occasion que le glissement
ne fait toujours pas partie de notre vocabulaire. Il est temps et il appartient donc à
toutes les parties prenantes de jouer leur rôle, dès le mois prochain dans la
mobilisation des électeurs. Tout le monde est embarqué avec la Ceni sous très fortes
contraintes de délai, lesquels nous avons estimés de manière rigoureuse. Il n’y a
donc pas d’un côté un acteur et de l’autre des spectateurs ».
Aussi a-t-il rappelé quelques contraintes qui, selon lui « ne retirent rien à la ferme
volonté et la détermination des membres de la Ceni de tout mettre en œuvre pour
organiser les scrutins dans les délais constitutionnels ». Il s’agit notamment : « du
défi financière avec d’une part la nécessité de garantir son autonomie financière et
donc son indépendance, et d’autre part le respect des délais de décaissement des
fonds des opérations ; la loi portant répartition des sièges sans laquelle la Ceni ne
saura convoquer l’électorat des différents scrutins prévus ; l’insécurité persistante
dans certaines parties du territoire national et qui pourrait avoir une incidence sur le
bon déroulement des opérations électorales ; enfin, le défi lié à la logistique des
opérations, précisément de l’inexistence de certaines infrastructures de transport de
base telles que les infrastructures routières, aériennes, ferroviaires et fluviales. Faute
de temps, la majorité du matériel électoral va être essentiellement acheminés par
voie aérienne avec pour conséquence, une augmentation exponentielle des coûts ».
Monsieur Denis Kadima qui veut changer de paradigme d’une Ceni écornée pour
s’aligner sur les bonnes pratiques électorales internationales et continentales, a
invité solennellement les institutions du pays et les parties prenantes, à s’impliquer

avec responsabilité dans la conduite du processus électoral en cours, afin de garantir
son plein aboutissement.

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