JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES

Restauration des zones humides : des activités de sensibilisation prévues à Kinshasa


En marge de la journée mondiale des zones humides, célébrée le 2 février de chaque année, plusieurs activités sont prévues à Kinshasa, annonce Louis Lungu, directeur-chef de services des ressources en eau, une des branches du ministère congolais de l’environnement. Parmi les activités l’on note : « la tenue d’un point de presse, des émissions télévisées, une série de sensibilisations avec les acteurs des zones cibles, notamment, ceux de la baie de Ngaliema et du site humide de Kingabwa dans le pool Malebo à Kinshasa ». « Il est urgent de restaurer les zones humides », tel est le thème international retenu pour célébrer cette journée. Par rapport à ce thème, il sera question de montrer « comment les zones humides constituent une solution naturelle à la menace planétaire que représente le changement climatique, car elles absorbent le dioxyde de carbone, contribuant ainsi à ralentir le réchauffement de la planète et à réduire la pollution », a fait savoir le directeur-chef de services des ressources en eau, expliquant qu’à elles seules, « les tourbières, par exemple, stockent deux fois plus de carbone que toutes les forêts du monde réunies ; mais lorsqu’elles sont drainées et détruites, les zones humides émettent de grandes quantités de carbone ».
 
Les zones humides sont considérées comme des étendues d’eaux naturelles ou artificielles, de fagne de tourbières ou d’eaux naturelles permanentes ou temporaires, bien qu’elles ne couvrent qu’environ 6% de toutes les espèces végétales et animales qui y vivent ou s’y reproduisent. C’est qui inquiétant, malheureusement, disent les conservateurs, « c’est qu’elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts », en raison des activités humaines et du réchauffement climatique. D’où l’importance de cette journée qui offre aux parties prenantes, une occasion à la fois de : « démontrer, expliquer, sensibiliser la population pour qu’elle prenne conscience de la protection de ces zones qui sont parties intégrantes du bassin versant ; consulter les acteurs et confronter les points de vue des uns et des autres, afin de construire dans la concertation, une vision et un projet de territoire partagé », estiment les experts de l’environnement en plein préparatif de cette journée. La Rdc aligne actuellement quatre sites d’importance internationale, couvrant une superficie de 119.066,17 Km2. Sur cette liste figurent : le parc de Virunga avec une superficie de 8.000 Km2, le parc marin des mangroves au Kongo-centrale qui couvret une superficie de 660 Km2, les zones humides Tumba-Ngiri-Maï-Ndombe avec une superficie de 65.69, 624 Km2, ainsi que le bassin de la Lufira qui couvre une étendue de 44.709,9Km2.

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