Genre : Clôturant les “16 jours d’activisme” contre les violences numériques basées sur le genre à Inongo, Micheline Ombae exhorte la population à la protection des femmes et des filles à l’ère du numérique
Genre : Clôturant les “16 jours d’activisme” contre les violences numériques basées sur le genre à Inongo, Micheline Ombae exhorte la population à la protection des femmes et des filles à l’ère du numérique
C’est de cette ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe que la ministre du Genre, famille et enfant, Micheline Ombae Kalama, a clôturé samedi 13 décembre, la campagne des “16 jours d’activisme” contre les violences numériques basées sur le genre, en République démocratique du Congo, apprend-t-on de l’équipe de presse qui accompagne la ministre Ombae.
Dans un contexte de forte pénétration des technologies numériques, qui se présentent à la fois comme outils d’émancipation et vecteurs de nouvelles formes de violence, la campagne des 16 jours d’activisme s’était déroulée autour du thème “Ensemble, luttons contre les violences numériques faites aux femmes et aux filles”.
Bien que les 16 jours d’activisme au niveau nationale se clôture depuis Inongo, à Kinshasa, depuis une semaine maintenant, les influenceurs ont prit le relais, afin d’intensifier la mobilisation qui ne doit pas se mettre en berne, et continuer à appeler les populations, face aux images ou écrits contre les femmes, “à ne pas liker, à ne pas transférer, mais à signaler”.
Depuis Inongo, un reportage signé, équipe de presse du GFE
À son arrivée à Inongo, ce samedi 13 décembre, la ministre, Micheline Ombae Kalama, a été chaleureusement accueillie par une foule enthousiaste de Maï-Ndombiens. Dans une ambiance festive, elle a effectué une marche symbolique jusqu’à la résidence officielle du gouvernement provincial, où elle a été reçue par le ministre provincial Justin Iyolo, qui assure l’intérim du gouverneur, actuellement en mission, pour des civilités d’usage.
Devant la population d’Inongo, Micheline Ombae Kalama a transmis les salutations du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, ainsi que de l’honorable sénateur Gentiny Ngobila Mbaka, fils de la province du Maï-Ndombe et autorité morale du parti politique Alliance des Congolais Progressistes (ACP). Elle a également souligné l’importance de cette mobilisation internationale, lancée le 25 novembre de chaque année, pour lutter contre les violences basées sur le genre.
“Avec l’évolution des technologies, de nouvelles formes de violences émergent. Aujourd’hui, un simple téléphone peut devenir une arme pour insulter, humilier, diffuser des images intimes ou porter atteinte à la dignité des femmes et des jeunes filles”, a-t-elle alerté, réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre un terme à ces pratiques destructrices. “Stop aux violences numériques contre la femme et la jeune fille”, a-t-elle martelé avec force.
Un message fort a été adressé à la population et aux internautes : “Face aux violences numériques faites aux femmes et aux filles : je ne like pas, je ne transfère pas et je signale”.
Au-delà de son plaidoyer, Micheline Ombae Kalama a annoncé l’arrivée imminente de partenaires techniques et financiers dans la province de Maï-Ndombe. Ces derniers prévoient, d’ici mars prochain, la mise en œuvre de plusieurs projets en faveur des femmes et des jeunes filles de Maï-Ndombe, notamment dans les domaines de la protection, de l’autonomisation économique et de la formation.
À la résidence officielle, la ministre a poursuivi sa mission par une série d’audiences. Ainsi, a-t-elle échangé successivement avec les forces vives de la province, les responsables religieux ainsi qu’une délégation de l’Union sacrée de la nation. Cette démarche témoigne de l’approche inclusive et collaborative que prône le gouvernement central pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes. Depuis Inongo, la cellule com du ministère du Genre, famille et enfant.
