Enrôlement des électeurs

Des leaders des plates-formes des organisations des femmes mobilisent

A quelques jours de la fin, le 24 janvier, de l’opération d’enrôlement des électeurs à l’aire opérationnel 1, les leaders des organisations des femmes accentuent la mobilisation dans la commune de Matete. Ils ont profité des journées fériées et payées du 16 et 17 janvier, commémorant les disparitions tragiques de Patrice Emery Lumumba, 1 er Premier ministre du Congo Indépendant, et de Laurent Désiré Kabila, 3 ème Président de la République Démocratique du Congo.


Parmi ces leaders, madame Kangafu Zaza Nadine, de la plateforme des organisations des femmes des quartiers populaires pour le développement, la participation politique et élection, (POFQ). Sa sortie ces jours fériés avait double objectifs : « sensibiliser la masse populaire de la commune de Matete sa base naturelle et s’enrôler soi-même pour montrer l’exemple ».


Candidate malheureuse aux législatives de 2018, madame Kangafu Zaza Nadine, qui s’est enrôlée dans un centre à Matete, a exhorté sa base à ne pas attendre le dernier jour, car il leur sera encore plus difficile d’avoir la carte au dernier coup de sifflet. « J’encourage les jeunes âgés des 18 ans et ceux qui sont nés entre janvier et décembre 2006, de se faire massivement enrôler. Plus nous nous enrôlons massivement, plus nous avons la possibilité d’avoir plus de siège au parlement », s’est-t-elle expliquée auprès de sa base.


Son organisation POFQ, se bat pour l’amélioration de quota des femmes aux postes de prise des décisions qui dépend, selon elle, des élections, et les élections commencent par l’enrôlement.

Travail sous pression dans le bureau d’identification !

Jour pour jour depuis le 24 décembre de lancement de l’opération, beaucoup des citoyens se demandent encore s’ils auront ce « visa » qui leur permettra d’élire au mois de décembre 2023, les futurs dirigeants du pays. A l’intérieur des bureaux, les opérateurs de la Ceni, se démènent pour livrer ces cartes, tandis qu’à l’extérieur, nombreux sont ceux qui se découragent après plusieurs tentatives non concluantes pour remplir ce devoir civique. « Pour avoir cette carte, il faut sacrifier sa journée et surtout être matinal, (5heures du matin), sans réel espoir d’y sortir avec sa carte le même jour, suite aux problèmes que les centres rencontrent : tantôt ce sont des pannes des machines, tantôt le manque d’électricité, tantôt… », rapporte la plus part des citoyens rencontrés dans une longue la file d’attente. Le leader des femmes se sont rendus compte de cette situation déplorable qui retarde le processus d’octroi des cartes, allant de l’indentification de la personne jusqu’à la remise de la carte. Ainsi, madame Kangafu Zaza Nadine appelle la Ceni, à vite intervenir pour améliorer la qualité du travail de ses agents, qui vraisemblablement travaillent sous pression, dans un seul dispositif pour un nombre des potentiels enrôlés qui parfois déborde. A l’allure où vont les choses, une prolongation n’est pas à écarter dans l’aire opérationnelle 1 qui concerne les provinces de Kinshasa, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Equateur, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.  


Gaël Kabuya

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