Cour des comptes : Une confidence du Chef de l’État dévoilée !

Cour des comptes : Une confidence du Chef de l'État dévoilée !

Lors de la clôture vendredi 11 octobre, de la 1ère session extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des Comptes, une confidence du Chef de l’État, a été dévoilée, à l’attention des magistrats, membres du Conseil.  

 

Jimmy Munganga, a dévoilé cette confidence, en sa qualité, non seulement de Premier président de la Cour des Comptes, mais aussi, en qualité de Président du Conseil supérieur de la Cour des Comptes, je cite : “J’ai eu un entretien en tête-à-tête avec son excellence monsieur le Président de la République, en marge de la cérémonie d’ouverture de nos travaux. Le magistrat suprême m’a laissé entendre que dans sa stratégie de lutte contre la corruption et les antivaleurs qu’elle traine derrière elle, il a placé sa confiance en notre institution. En outre, il a martelé qu’il n’interfère et n’interférera jamais dans les attributions des autres institutions en général, et celles de la Cour des Comptes en particulier, reconnaissant ainsi, son indépendance en tant qu’institution supérieure de contrôle des finances et des biens publics en Rdc”, fin de citation.

Des sanctions sans complaisance à l'endroit des hors la loi

S’adressant directement à ses collègues, au regard de cette confiance du Chef de l’État placée en leur institution, le Président du Conseil, ne s’est pas éviter de brandir des sanctions, à l’endroit des hors la loi : “Je ne permettrais jamais des dérapages dans l’exercice des missions de la Cour des Comptes. Je n’admettrais jamais de la part des collègues, des comportements contraires aux devoirs de leur État, à l’honneur ou à la dignité de leurs fonctions. Toutes les fois que cela arrivera, je sanctionnerai sans complaisance”, a-t-il martelé, tout en  exhortant ses collègues à davantage “d’intégrité et d’assiduité” au travail de juge financier, dernier rempart dans la protection des deniers et biens publics.

Des ordonnances présidentielles sur la carrière des magistrats attendues

Dans les jours qui viennent, des ordonnances présidentielles, portant sur les résolutions issues des travaux de cette session, vont être signées par le Chef de l’État, bien entendu, après l’avis de l’Assemblée nationale, selon que dit le règlement intérieur du Conseil supérieur de la Cour des Comptes.

 

Il s’agit bien sûre des résolutions prises sur la carrière des magistrats, débattues durant les cinq jours et qui concernent :” le recrutement de nouveaux magistrats, la célébration du départ à la retraite des magistrats retraités par les ordonnances du 27 juin 2022, la promotion des magistrats et la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge légal de la retraite, à savoir, 70 ans”.

 

Ouverts lundi, en présence du magistrat suprême, Félix Tshisekedi, les rideaux de cette première session extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des Comptes, ont été fermés, le 11 octobre, sous une ambiance cordiale et bon enfant.

 

Et Jimmy Munganga, dit continuer à veiller sur la rigueur dans les contrôles, afin de mériter davantage de la République et éviter de trahir, dit-il, cette confiance que le magistrat suprême a placé à son institution “.

 

Icm, Willy Bwiti

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