Ceni-élection à Masi-Manimba et de Yakoma : C’est pour bientôt !
Ceni-élection à Masi-Manimba et de Yakoma : C’est pour bientôt !
La Ceni a lancé, jeudi 10 octobre, à Kinshasa, la formation des coordonnateurs, points focaux et cartographes, en prévision des élections législatives et provinciales, le 15 décembre, dans les circonscriptions litigieuses de Masi-Manimba et de Yakoma.
« C’est pour bientôt », avait annoncé Denis Kadima, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni), à l’issue de l’audience accordée à la délégation du bureau qu’il a conduite le 25 septembre 2024 par le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.
C’est maintenant chose faite avec la publication le 2 octobre dernier, du calendrier réaménagé de la reprise des élections législatives et provinciales dans les deux circonscriptions de Masi-Manimba et de Yakoma.
Pour dérouler ce calendrier ainsi que le chronogramme opérationnel qui s’y rattache, la Ceni, organise du 9 au 10 octobre, au siège de la Centrale électorale, une formation des formateurs électoraux, essentiellement des cadres et agents de l’organe de gestion des élections.
Cette formation concerne 25 participants, dont les Coordonnateurs des opérations, les points focaux opérationnels, les cartographes et les facilitateurs.
L’objectif visé est de doter les participants des connaissances théoriques et pratiques sur les termes de référence sur la reprise des élections législatives et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans le Nord-Ubangi.
La Ceni par sa décision n° 037/CENI/AP/2024 du 2 octobre 2024, a publié le calendrier réaménagé de la reprise des élections des députés nationaux et provinciaux dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi. En effet, la Ceni avait, par sa décision n° 001/CENI/AP/2024 du 05 janvier 2024, annulé les élections législatives nationales et provinciales dans ces deux circonscriptions électorales pour « fraude, corruption, vandalisme du matériel électoral, incitation à la violence et détention illégale des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV) », rappelle-t-on.