À New-York, la ministre du Genre Micheline Ombae Kalama, emboîte le pas au Chef de l’État, Félix Tshisekedi, en dénonçant les crimes du Rwanda en Rdc et en appelle à une action mondiale renforcée pour les droits des femmes
À New-York, la ministre du Genre Micheline Ombae Kalama, emboîte le pas au Chef de l'État, Félix Tshisekedi, en dénonçant les crimes du Rwanda en Rdc et en appelle à une action mondiale renforcée pour les droits des femmes
La ministre du Genre, famille et enfant, Micheline Ombae Kalama, s’exprimant lundi 22 septembre, lors de la session commémorative du 30ème anniverssaire de la 4ème Conférence mondiale sur les femmes, organisée à New-York, en marge de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations-unies, a rappelé à la communauté des nations, “l’importance de clarifier les engagements des États membres à renforcer les ressources, à accélérer les actions concrètes, à donner plus de valeur à la déclaration de Beijing et à son programme d’action”, indique une dépêche de la cellule com du ministère du Genre.
Parler d'une seule voix
À l’instar du Chef de l’État, Félix Tshisekedi qui a dénoncé les crimes du Rwanda au Congo, lors du plaidoyer fait le même lundi à New-York pour la reconnaissance internationale du Genocost en Rdc, sa ministre du Genre Micheline Ombae Kalama, a profité de la tribune de la 4ème Conférence mondiale sur les femmes, pour élever davantage la même voix de la Rdc, qui dénonce les violences armées orchestrées par le Rwanda à l’Est du pays, lesquelles continuent de faire des victimes parmi les populations civiles dont les femmes et les enfants.
“La paix en Rdc est la clé du développement de la région des Grands lacs et de l’Afrique entière. Avec force, espérance, justice et engagement, nous continuerons le combat pour la dignité des femmes et la paix dans notre pays”, a-t-elle déclaré, réaffirmant, par ailleurs, la promotion des droits des femmes en Rdc, comme priorité nationale. Une priorité qui se vit, notamment, a-t-elle indiqué, par la “participation politique croissante des femmes au sein du gouvernement avec un taux se situant à 44%, la gratuité de la maternité, le développement de l’entrepreneuriat féminin…”.
Dans son intervention, la ministre Ombae, a insisté sur la nécessité d’intégrer davantage la lutte contre les violences basées sur le genre dans les politiques nationales, avant d’appeler à l’adoption d’une stratégie nationale et à la mise en place d’un mécanisme de réparation pour les victimes. Un discours, par ailleurs, porté par les délégués de la Rdc qui sont dans la suite du Chef de l’État, à New-York et qui fera date.