RDC-HCR : Plus de mille maisons de tolérance comptabilisées à l’Est de la RDC par le HCR qui sollicite leur fermeture

RDC-HCR : Plus de mille maisons de tolérance comptabilisées à l'Est de la RDC par le HCR qui sollicite leur fermeture

À l’Est de la République Démocratique du Congo, le Haut Commissariat des Nations-unies pour les réfugés, (HCR), a comptabilisé plus de mille maisons de tolérance, a fait savoir mercredi auprès de la ministre du Genre, famille et enfant, Léonnie Kandolo, la représentante résident du HCR en Rdc, Angèle Dikongue Atangana.

Une grosse épine pour les humanitaires, dit le HCR

Dans le cadre de sa collaboration avec ce ministère, Angèle Dikongue Atangana, a sollicité la fermeture pure et simple de toutes ces maisons. « Nous comptabilisons plus de mille maisons de tolérance à l’Est du pays, ce qui est une grosse épine pour les humanitaires. Toutes les programmations que nous essayons de faire pour les assister, n’amènent à rien. Nous venons solliciter à ce que ces maisons soient fermées ».

 

À cette sollicitation du HCR sur les maisons de tolérance, la ministre du Genre dit consulter ses pairs pour voir ce qu’il y’aurait lieu de faire.

Bannir les coutumes avilissantes pour les femmes et promouvoir la scolarisation des enfants

En outre, le HCR a sollicité la publication au journal officiel, de deux édits relatifs au ministère du genre, famille et enfant, explique sa représente resident: « Après la crise de Kamwena Nsapu, le HCR a appuyé le Grand Kasaï, la Lomami et le Sankuru à rédiger 4 édits dont 2 concernent le ministère du genre, famille et enfant : bannir les coutumes avilissantes pour les femmes et promouvoir la scolarisation des enfants issus des violences ou des jeunes filles victimes des violences.

 

Sur ce point, l’édit a été rédigé et finalisé depuis 2022, signés par les gouverneurs de trois Kasaï et envoyé à Kinshasa pour promulgation et publication au journal officiel. Mais bien malheureusement, rien n’a été fait dans ce sens. Nous sommes venus solliciter cette promulgation ».

 

Par ailleurs, le HCR qui appui la Rdc dans la collecte des données en matière des violences basées sur le genre, sollicite enfin, la mise en place d’un protocole qui permette aux parties prenantes de partager ces données en toute confidentialité pour les victimes, sans les exposer. Or, ce protocole n’existe pas, se préoccupe le HCR qui se dit être « prêt à fournir l’expertise nécessaire pour mettre en place ce protocole pour que ces données soient sécurisées ».

 

Une équipe conjointe de travail sera mise en place afin d’avoir ce protocole, a promis Léonnie Kandolo à son hôte, souhaitant avoir du HCR, une aide mémoire pour suivre pas à pas les dossiers de leur collaboration.

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