Kinshasa brise le silence et lance la première édition mondiale de la Journée internationale de la ménopause
Kinshasa brise le silence et lance la première édition mondiale de la Journée internationale de la ménopause



Des échos qui nous sont parvenus lundi 20 octobre du ministère du Genre, famille et enfant, font état de la célébration à Kinshasa, pour la première fois au monde, de la “Journée internationale de la ménopause”.
Organisé par ce ministère en partenariat avec le Réseau des Femmes Ménopausées d’Afrique (RFMA), sous le thème : ” Impact de la ménopause sur la santé globale”, les participants à la journée dont la ministre du Genre, famille et enfant, Micheline Ombae, a appelé la communauté Rd Congolaise, à briser le silence autour de la ménopause, longtemps considérée comme un sujet tabou.
“La ménopause n’est ni une maladie ni une faiblesse. La femme congolaise refuse désormais le silence”, a déclaré madame la ministre Ombae, tout en saluant l’engagement des partenaires, notamment de l’OMS, pour la reconnaissance de la ménopause comme un enjeu de santé publique et de dignité humaine.
Briser le silence et prendre en charge

Si la ministre du Genre dit être fière de célébrer cette première mondiale depuis la Rdc, tout en insistant sur la nécessité d’une prise en charge holistique, médicale, émotionnelle et sociale des femmes en état de ménopause, la présidente du RFMA, Madeleine Moembo, elle, dit avoir plaidé pour la “création de centres cliniques communautaires dédiés aux femmes ménopausées et à la mise en place d’une usine africaine de traitements naturels à base de plantes locales”.
Le vin étant tiré, dit-on, il faut le boire. Fini le silence, le débat est donc lancé et place à la prise en charge. Des panels autour du sujet, des témoignages et échanges entre experts et femmes concernées, ont ponctué cette première journée mondiale sur la ménopause, marquant ainsi, une avancée majeure dans la reconnaissance de cette étape de la vie d’une femme, partenaire naturelle de l’homme.
