Conférence d’Hambourg: Les B to B d’État à État qui renforcent les relations bilatérales
Conférence d’Hambourg: Les B to B d’État à État qui renforcent les relations bilatérales
Au termes de la Conférence sur le développement durable d’Hambourg, qui s’est tenue du 7 au 8 octobre, les B to B de Judith Suminwa, vont dans les jours qui viennent, renforcer les relations bilatérales d’État à État.
D’abord avec l’Allemagne, pays hôte, la Première ministre qui avaient en face de lui, la ministre de la coopération économique et du développement de la République fédérale d’Allemagne, Svenja Schulz, dit avoir renforcé le partenariat entre Kinshasa et Berlin, dans plusieurs secteurs dont le développement durable, l’économie, la formation professionnelle et la culture.
« J’ai eu l’honneur de représenter le chef de l’État dans ce forum sur le développement durable à Hambourg. J’ai eu l’honneur d’échanger avec le chancelier allemand et d’autres chefs d’États et des gouvernements. Nous avons eu à discuter sur la manière dont on pouvait avoir un partenariat gagnant-gagnant entre l’Allemagne et un certain nombre de pays notamment les pays africains. Avec madame Svenja Schulz, nous avons échangé sur la manière dont on pourrait renforcer le partenariat entre la Rdc et l’Allemagne et nous avons exploré les différents secteurs sur lesquels on pourrait travailler aux niveaux économique, formation professionnelle et culturel », a dit Judith Suminwa, réaffirmant la politique de Kinshasa à pousser à la diversification de son économie, gage de création d’emplois.
Côté Allemagne, la ministre Svenja Schulz, lui a exprimé son satisfecit quant à l’idée du renforcement de partenariat avec la Rdc, déclarant: « Je me réjouis que nous ayons déjà un partenariat très intense entre la Rdc et l’Allemagne. Je suis sûre que nous allons continuer ce partenariat ».
Le B to B Rdc-Cameroun
Avec le Cameroun, ce pays voisins de la Rdc, la Première ministre, Judith Suminwa était face à son homologue camerounais, Joseph Dion Ngute. Ensemble, ils ont développé les questions d’intérêt commun.
« Je pense qu’il était important d’échanger sur les différentes problématiques que nous avons dans le cadre du développement, que ce soit en termes environnemental, les initiatives récentes du Cameroun comme la signature d’un mémorandum dans le cadre du café, et les alliances de la Rdc avec d’autres pays sur des questions environnementales », déclare Judith Suminwa, là où Joseph Dion Ngute met en avant les liens historiques et culturels entre les deux pays. « Nos deux pays ont des liens historiques très forts, des liens culturels très forts. Et donc, nous pensons qu’il faut que nous puissions mutualiser tous ces liens pour avoir des échanges encore plus profonds », déclare-t-il, soulignant la richesse et la diversité des deux nations, ainsi que le potentiel de leur jeunesse.
Le B to B Rdc-Côte d'Ivoire
Après le Cameroun, vient le b to b avec la Côte d’Ivoire. Le Premier ministre Ivoirien, Robert Beugré Mambé, face à son homologue Congolais, Judith Suminwa, fixe les axes stratégiques, notamment la gestion des infrastructures, les énergies renouvelables et la création de chaînes de valeur dans les secteurs culturels et agro-alimentaires.
La Côte d’Ivoire, avec son dynamisme économique et son expertise dans la gestion des infrastructures, pourrait apporter un soutien précieux à la Rdc qui cherche à moderniser ses équipements et à développer ses ressources. Parallèlement, la Rdc, riche en ressources naturelles, offre des opportunités inestimables pour la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur des matières premières.
En partageant leurs connaissances et leurs bonnes pratiques, les deux pays peuvent améliorer leur inter connectivité et favoriser une croissance mutuellement bénéfique. La coopération dans le domaine des énergies renouvelables, par exemple, pourrait non seulement répondre aux besoins énergétiques croissants de la Rdc, mais aussi contribuer à la transition énergétique de la Côte d’Ivoire. Les industries culturelles et agro-alimentaires représentent d’autres secteurs prometteurs pour cette collaboration. En créant des chaînes de valeur, les deux pays pourraient stimuler l’emploi, renforcer leur souveraineté alimentaire et promouvoir la richesse de leur patrimoine culturel.
Icm, Celcom Primature