Ouverture du forum Africa Accelerating 2024 : Judith Suminwa présente la Rdc comme” Terre d’investissement et de transformation du monde “.

Ouverture du forum Africa Accelerating 2024 : Judith Suminwa présente la Rdc comme" Terre d'investissement et de transformation du monde ".

La Première ministre, Judith Suminwa, participe au forum sur l’accélération du rythme de développement de l’Afrique “Africa Accelerating 2024”, à Ottawa, au Canada. Ce forum qui s’est ouvert lundi 18 novembre, connaît la participation des membres du gouvernement canadien, des leaders africains, des ambassadeurs et chefs de mission diplomatiques ainsi que des investisseurs.

 

Représentant du Premier ministre, Justin Trudeau à ces assises, c’est le Ministre du Développement International, Ahmed Hussen, qui a prononcé le mot d’ouverture de cette conférence qui consacre également le 30ème anniversaire de la chambre de commerce Canada-Afrique.

 

Pour lui, le Canada compte mieux faire dans ses relations avec l’Afrique, en partageant son expérience dans les domaines divers et les meilleures pratiques pour aider au développement du continent africain, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Le soutien du Canada passera également à travers la diaspora pour laquelle le pays veut créer un mécanisme d’implication formelle des communautés africaines vivant au Canada. Le nouveau partenariat que propose le Canada à l’Afrique passe également par un soutien accru au secteur humanitaire et à la formation professionnelle. Faisant honneur à la Rdc, le Ministre canadien a annoncé un projet de soutien à 72.000 enfants congolais répartis dans 3 villes, à savoir Kinshasa, Lubumbashi et Bunia.

 

La Rdc, pays solution et destination par excellence des capitaux

A son tour la Première ministre, Suminwa a profité de la tribune de cette conférence pour inviter les investisseurs canadiens à venir investir en Rdc qu’elle a présentée comme ” Pays-solution ” et meilleure destination pour les investissements.

 

« La République Démocratique du Congo se présente, en dépit d’une guerre d’agression injuste dans sa partie Est, comme Pays-solution, mais aussi comme acteur dynamique et incontournable», a-t-elle lancé d’un ton rassurant.

 

Pour Judith Suminwa, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, « la Rdc n’est plus ce géant au pied d’argile. Elle devient par excellence la terre de destination des capitaux pour un devenir meilleur. Elle est une panacée aux problèmes qui terrifient l’humanité et cela n’a plus besoin d’être démontré ».

 

En effet, la cheffe du gouvernement a mis en avant, lors de ce forum, le massif forestier protecteur de la couche d’ozone d’environ 155,5 millions d’hectares que possède la Rdc, soit plus de 60% de forêts du Bassin du Congo, les tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone, une faune et une flore riches qui la classe 5ème puissance mondiale en biodiversité.

 

Il faut ajouter à cela, ses 70% de terres arables utiles au développement de grands projets agricoles et une main d’œuvre de plus de 50 millions de jeunes, mais aussi, en ce qui concerne l’énergie, un potentiel photovoltaïque estimé à 70.000 Mégawatts ainsi que des minerais importants et critiques qui entrent dans la fabrication des batteries et des piles à hydrogène, dont la demande augmente sans cesse pendant cette ère des énergies renouvelables, en particulier avec le cobalt, le lithium et le nickel ; sans omettre cet autre minerai que la Rdc est fière de posséder : le Coltan, avec 60% de réserves mondiales, prisé dans la technologie de l’ordinateur et de la téléphonie cellulaire, surtout en cette ère de développement de la 5G.

 

Des partenariats académiques pour développer des compétences

La cheffe du gouvernement congolais a par ailleurs insisté sur l’importance de l’éducation et de la formation. A ce sujet, elle en a appelé à établir des partenariats académiques entre les institutions universitaires congolaises et canadiennes. Pour elle, cela permettra de développer des compétences indispensables dans les secteurs minier et technologique, renforçant ainsi la coopération à long terme. Par ailleurs, elle a lancé un appel à l’expertise canadienne dans les métiers liés aux secteurs productifs de l’économie congolaise, tels que : l’agriculture, les mines, l’énergie et les infrastructures.

 

Consciente de l’énorme potentiel de son pays pour le devenir du monde, la Première ministre a clôturé son intervention en lançant un appel à la mutualisation des efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique et autour de l’industrie des métaux indispensables à la transition énergétique qui justifie de nos jours tout espoir de survie sur terre.

 

Les travaux du forum Africa Accelerating 2024 vont se poursuivre jusqu’au 20 novembre, à Toronto. L’agenda de la Première ministre prévoit, en outre, des rencontres avec les autorités du pays et d’autres investisseurs, indique une dépêche de la Primature.

 

Icm

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